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Les atouts CV pour travailler dans la finance

Par 17 février 2013Aucun commentaire8 minutes de lecture

Bon nombre d’entre vous, chers lecteurs, nous ont demandé des astuces pour constituer un bon CV. Si bons nombres d’étudiants des Top Business School françaises ont les infos nécessaires via les Services Entreprises de leurs écoles pour se constituer un bon CV, il n’est pas inutile de rappeler certains points.

Toute l’info sur le recrutement bancaire sur notre espace Carrière Bancaire.

Tout d’abord, sortir d’une bonne école… évidement !

En effet, cela parait évident mais lorsque l’on veut faire de la banque, finance (de marché, ou d’entreprise), il faut sortir du Top 10 des écoles de commerce (de HEC Paris à Reims/Rouen) ou d’un très bon IAE (Aix-en-Provence voir Paris et Lyon dans une moindre mesure) pour faciliter le rayonnement du CV auprès des recruteurs. Car on le sait, ceux-ci reçoivent des tonnes de CVs, y compris ceux de candidats sortant de très bonnes écoles étrangères (anglo-saxonnes notamment).

Pour cela, je ne conseille rien de mieux que de consulter les classements du Financial Times des meilleurs masters en finance (http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/masters-in-finance-pre-experience-2012), mais aussi nos typiques classements de l’Etudiant, du Point ou de l’Express.

J’attire sur votre attention sur le fait que ces classements n’ont pas la science infuse sur cela et que le parcours de chacun fera ensuite la différence, mais, au global, ils donnent une bonne approche des écoles (étoiles CNRS, réputation auprès des employeurs, facilité d’accès).

Avoir un bon parcours au sein de l’école !

Inutile de préciser que s’intégrer à fonds dans son école est vital car ceci permettra de vous intégrer au maximum, de former un premier réseau et de vous faire bien voir des intervenants professionnels, potentiels recruteurs. Un bon élève, participatif sera forcément mieux recommandé qu’un étudiant qu’on ne voit jamais en cours.

Par ailleurs, intégrer une Junior Conseil ou bien une association financière active au sein de l’école (organisation de forum finance, de séminaire avec des sujets d’actualités, de rencontres professionnels-étudiant…) est un gros plus sur le CV car elle valorisera votre intégration et vos capacités à réaliser des projets.

L’année de césure est à fortement exploiter également : en plus des stages précédents, elle vous permettra de vous forger une ultime ligne avant un stage de fin d’année et votre 3A. Ainsi, vous pourrez partir 6 mois en échange à l’étranger, faire 6 ou 12 mois de stage etc. Bref, de quoi alourdir un peu plus votre sac de fantastiques outils pour être prêt à réaliser un stage qualitatif en dernier année !

Exemple de parcours types en finance : un stage en audit en première année d’école puis une 2ème année avec des cours en finance avec un échange à l’étranger et/ou un stage si l’école le permet. Enchainé par une césure de 12 mois avec un stage et/ou un échange de 6 à 12 ou bien 2 stages différents (conseil+finance, M&A+private equity etc.) et enfin finir par une 3eme année exclusivement orienté finance+conseil avec un long de stage de fin d’études.

Plus vous aurez de grands noms et stages valorisants sur le CV, plus il sera aisé de trouver derrière un VIE/CDI/Summer/Program dans une belle boite ! Typiquement, réaliser des stages en audit chez les Big4 dans les grandes banques françaises telles que BNPParibas ou les grandes banques mondiales (Goldman, BofA-ML, Deutsche Bank, Morgan Stanley, JPM etc.) ou encore en conseil (BCP, McKinsey, Accenture, Bain…) seront gages de réussite professionnelle future.

Etre doué avec les outils informatiques !

Cela va s’en dire que l’informatique est indispensable de maitrise : que ce soit la modélisation financière via Excel en programmation VBA, que les slides (pitchs) de présentation commercial en Adisory/M&A et Word pour la pagination des mémos de synthèse qui circuleront dans plusieurs lignes métiers sont indispensables.

Il existe ainsi la certification TOSA qui donne un niveau en fonction des compétences de l’utilisateur avec une segmentation par poste suivant la responsabilité. Il a été développé par deux banquiers d’affaires (Matthieu Lattes et Marc Alpérovitch) :

Directeurs et cadres de direction, services financiers

  • Microsoft Excel : entre 600 et 800 (Avancé)
  • Microsoft PowerPoint : entre 400 et 600 (Opérationnel)
  • Microsoft Word : entre 400 et 600 (Opérationnel)

Analyste financier  / Contrôle de gestion, conseil, audit

  • Microsoft Excel : entre 600 et 800 (Avancé)
  • Microsoft PowerPoint : entre 200 et 400 (Basique)
  • Microsoft Word : entre 400 et 600 (Opérationnel)

Conseiller en finances et investissements

  • Microsoft Excel : entre 400 et 600 (Opérationnel)
  • Microsoft PowerPoint : entre 400 et 600 (Opérationnel)
  • Microsoft Word : entre 200 et 400 (Basique)

Etre bilingue, trilingue… voir quadrilingue !

Il va sans dire que l’anglais est IN-DIS-PEN-SABLE. Tout bon étudiant doit sortir de l’école avec un bon score, celui-ci (avec ce que ça vaut) pouvant petre symbolisé par une bonne note au Test BRIGHT, un score de 100 au TOEFL ibt ou de 900 au Toeic, bien que cela ne soit par 100% représentatif.

Etre bilingue Allemand/Espagnol/Arabe/Chinois/Russe ou Japonais pouvant être extrêmement utile si vous compter vous expatrier ou travailler avec des zones spécifiques à l’étranger.

Un ami parlant russe a par exemple obtenu un poste à Moscou en banque d’investissement grâce, notamment, à cela.

Sans compter que si vous postuler à des summer internships et de manière générale à l’étranger, vous aurez un temps impartis pour faire des exercices de finance en anglais.

Ne négligez surtout pas cela !

Les finance certificates ont la cote avec la crise !

Celles-ci sont nombreuses mais certaines se détachent sensiblement. Je ne vous conseille rien de mieux que d’aller sur nos articles du CFA, CIIA et MBA.

Le récent Bloomberg Assessment Test (BAT) permet de bien se positionner en termes de connaissances générales en finance et certaines écoles le proposent gratuitement. Nul doute que ce référentiel, qui attribut un score (élevé pour les asiatiques en général vu la masse de mathématiques en finance) à chacun de ses concourants deviendra un point important s’il parvient à se généraliser.

Lignes « Extra-professionnel » : à ne pas négliger !

Je ne m’y attarderais pas dans la mesure où chacun à ses propres sujets d’intérêt mais inutile de préciser que faire du golf ou de la voile lorsqu’on postule en finance fera des émules parmi des membres des équipes que vous rejoignez (on aime les clichés sur CultureBanque^^), tout comme le football (organisation de tournois inter ou intra-entreprises), lire attentivement des quotidiens financiers (Les Echos, Wall Street Journal, Financial Times), « socialiser » avec vos semblables via des associations diverses (organisation de cocktails), tenir un blog en finance, être un expert du shiatsu, avoir voyagé dans 1/3 des 212 pays du monde etc.

Tout cela ne sera que la preuve que vous voulez apprendre, découvrir de nouvelle chose, que vous avez de la culture et êtes capable d’échanger avec différents interlocuteurs : que ce soit votre supérieure féminin en parlant des derniers sacs à main Céline sortis la semaine dernière, que de la victoire du Real Madrid contre le Barça le dimanche soir avec votre Manager masculin.

Je me souviens même avoir parlé Turf et Equitation lors des jeux olympiques avec un Relationship Manager à la BNPP CIB lorsque j’y étais en stage… comme quoi, il suffit de pas grand-chose.

J’espère que tout cela vous aura éclairé, n’hésitez pas à commenter cet article, nous nous ferons une joie d’y répondre précisément !

Bonne lecture !

Jimmy LM

J'interviens dans la rubrique "Etudes et Carrière" de CultureBanque. Etudes et expériences professionnelles en finance

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