Les métiers bancaires ont considérablement changé au cours des deux dernières décennies. Par conséquent, la fonction RH a, elle aussi, été obligée de se métamorphoser. Acteur très actif dans cette évolution, le responsable des ressources humaines (RRH) est un maillon indispensable de la chaîne qui participe à cette transformation. Mais alors, qu’en est-il réellement de l’organisation des services des ressources humaines en France, à l’heure actuelle, dans le milieu bancaire ?
Une fonction RH en retrait du terrain
Une étude menée par l’Observatoire des métiers de la banque révèle que bon nombre de dirigeants RH ont « un sentiment de frustration ». Ils affirment que les importantes questions d’organisation sont rarement entre leurs mains et regrettent d’être « contraints par d’autres acteurs ». Contrairement aux unités RH bancaires d’autres pays, les services RH français n’interviennent que très rarement sur le terrain. Pourtant, un changement de stratégie pourrait maximiser la valeur du service RH pour l’entreprise et ses salariés. Pour cela, les banques doivent envisager d’adopter une différente approche, en offrant une fonction stratégique de terrain à leurs équipes RH, en leur permettant de gérer le fonctionnement quotidien de l’entreprise, et en leur fournissant plus d’autonomie, tout en les obligeant à respecter des contraintes administratives et légales. Cette nouvelle vision des RH permettrait de créer plus de valeur au sein de l’entreprise, d’apporter plus de technicité dans le process RH et, in fine, de garantir la paix sociale au sein de l’unité.
Le RRH, un pilier central des entreprises bancaires
L’appellation RRH est rattachée à de nombreuses fonctions différentes et des profils métier très variables d’une entreprise bancaire à une autre. Cependant, de manière générale, le RRH est un interlocuteur privilégié pour les salariés. À lui seul, le RRH gère, dans une proportion plus ou moins grande, 80 % des prestations RH de son entreprise. Il a donc un rôle décisif à jouer dans le climat social de l’entité à laquelle il appartient. Notons toutefois que deux modèles de RRH s’opposent :
- La plupart des banques optent pour un RRH « de premier niveau », en lien direct avec les équipes, et disposant d’une forte autonomie pour réaliser ses recrutements ou déployer ses formations.
- D’autres banques font du RRH un « agrégateur de processus RH », c’est-à-dire un intermédiaire entre différents services RH plus spécialisés.
De plus en plus, les RRH ont aussi pour rôle d’assurer une relation de proximité avec les managers et les collaborateurs, se positionnant auprès d’eux comme un interlocuteur privilégié. Pour être efficaces, les RRH sont amenés à développer leur assertivité et leur leadership, afin de mieux mobiliser les collaborateurs, tout en abordant parfois des sujets complexes auprès de leurs dirigeants.
À ce jour, chaque banque possède son propre fonctionnement, ce qui implique des organisations de la fonction RH très différentes d’une entreprise à une autre. Quatre grandes tendances organisationnelles font néanmoins leur apparition dans la majeure partie des cas :
- La mise en place d’une DRH plus corporate et stratégique ;
- La création de centres de services partagés pour concentrer la plupart des tâches administratives ;
- La mise en place de centres d’expertise pour les opérations RH les plus complexes ;
- L’appui plus sélectif des managers vis-à-vis de certaines activités RH.
Selon les experts, à ce jour, et quelques soit la banque concernée, « ce qui importe, c’est de bien répartir les rôles et responsabilités, d’établir des contrats de services et des engagements réciproques ».
Bonsoir,
Je viens par la présente pour vous dire que je suis très ravi de répondre au métier RH dont je suis l’acteur depuis une belle lurette.
Présentement j’occupe le poste du chef de département RH dans une banque de la place avec plus de 200 salariés.
Mon Job me prend énormément du temps contenu de l’importance du métier.
Que puis-je faire pour devenir leader du sein de la banque?
MERCI
IDRISS