Bien que activité de capital investissement soit abandonnée par les grands groupes bancaires, ce mode de financement revient en force pour apporter des capitaux propres aux entreprises, cette activité s’oriente sous différentes formes :
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Capital risque : le financement à la création de l’entreprise
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Capital développement : le financement du développement de l’entreprise
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Capital transmission : le financement de la transmission de l’entreprise, notamment sous forme de LBO (Leverage Buy Out)
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Capital retournement : financement du redressement de l’entreprise en difficulté
En plus d’apporter des capitaux par le biais de prises de participations majoritaires ou minoritaires dans les entreprises, le rôle de conseil des sociétés de capital investissement est valorisé avec la difficulté des entreprises à trouver du crédit, en effet ces sociétés font jouer leur expérience pour négocier les conditions de financement avec la banque.
D’après l’AFIC (Association Française des Investisseurs en Capital), le nombre de 1694 entreprises investies en 2011 constitue un record pour la profession, soit une hausse de 2.1% depuis 2007. Les niveaux d’investissements se rapprochent des niveaux d’avant crise à hauteur de 9738 millions d’euros en 2011 contre 12554 millions d’euros en 2007, un point bas était atteint en 2009 pour 4100 millions d’euros d’investissements.
Source des graphiques : AFIC.asso.fr
Les levées de capitaux se portent également bien avec une hausse de 28%, passant de 5043 millions en 2010 à 6456 millions en 2011. Mais ces données sont à relativiser étant donné la part des capitaux français en baisse de 3716 millions d’euros en 2010 à 3102 millions d’euros en 2011.
Le Capital Investissement reste déterminant et irremplaçable dans l’économie, surtout au niveau du capital-risque, qui permet la création d’entreprises en partenariat avec le dirigeant.
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