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L’ISR en France, présentation de l’investissement socialement responsable

Par 2 décembre 2012Aucun commentaire4 minutes de lecture

L’Investissement Socialement Responsable, constitue un investissement  comme l’indique son nom où le social tient  une place prédominante et la responsabilité des acteurs qui investissent leurs fonds est également mise en avant.

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Naissance de l’ISR

Afin de pouvoir donner un cadre général et précis à ce nouveau type d’investissement, le secrétaire général des Nations Unies en 2005 (M. Kofi Annan) a en collaboration avec des investisseurs du monde déterminé un ensemble de principes qui visent à fixer les principes pour l’investissement responsable on les appelle les PRI (Principles for Responsible invesment).

Selon l’UNPRI organe chargé de mettre en application les PRI,  il existe 1099 signataires dans le monde dont 99 en France, 158 aux USA et 142 aux Royaume Unis.

Développement de l’ISR en France

Nous remarquons qu’une impulsion est donnée et que progressivement plusieurs entreprises dans le monde deviennent signataires  des principes pour l’investissement responsable. L’évolution de l’ISR en France est d’année en année croissante. Nous remarquons une amélioration constante entre 2008 et 2011. Selon une étude de Novethic, le montant des encours ISR s’élevait à 29.9milliards d’euros en 2008, aujourd’hui ce chiffre a connu un gap en passant à 115.3 milliards d’euros en 2011.

Cette évolution a été caractérisée  toujours selon  le centre de recherche Novethic, par une conversion assez forte des fonds gérés. En 2011, 28 milliards d’euros  d’actifs ont été dédiés à des fonds classiques qui étaient sous contraintes de l’ISR. En France, 53 sociétés de gestions se répartissent les actifs ISR et  une seule société gère 48% des  115 milliards que constituent l’encours ISR français.

L’analyse extra financière

Les données issues des états financiers sont analysées et fournis par des spécialistes du domaine financier. L’analyse financière est un moyen qui permet de pouvoir noter les entreprises afin d’aider les investisseurs à prendre une décision. Face à la mise en place des PRI, de nouveaux systèmes de notation ont vu le jour grâce à l’analyse Extra financière. L’analyse extra financière à la différence de l’analyse financière, prend en compte les données liées au social dans une entreprise, à l’impact environnemental que peut avoir l’activité d’une entreprise sur l’environnement et enfin, la manière dont est gouvernée l’entreprise. Toutes ces informations sont traitées et utilisées par différentes catégories d’acteurs et de différentes manières.

Nous distinguons, les agences à portée internationale ( EIRIS-INRATE-MSCI ESG research), les agence locales( Ethical- covalence- screening) les sociétés d’Asset Management ( LBPAM,AMUNDI, ….). Ces dernières annexées à de grands groupes bancaires  mènent des études relatives à l’ISR et grâce aux gestionnaires de fonds,  élaborent des produits typiquement ISR. Les clients des  agences bancaires ainsi que les institutionnels se voient proposer ces produits ISR.

Stratégie commerciale des banques

Le rôle aujourd’hui des banques se caractérise par des recherches liées à l’ISR via les sociétés d’asset management, par la vente des produits financiers ISR via leur canal de distribution que sont les réseaux commerciaux bancaires. Aussi on peut ajouter  les actions de développement durable et de bonne gouvernance mise en place par les banques.

Une question cependant mérite d’être posée quant à l’avenir de l’ISR. Serait –il possible d’avoir des analyses ISR (extra financières) élaborés suivant des principes uniques comme ce que l’on peut observer en analyse financière ?

Eric fabrice

Contrôleur Interne/ Risk IT Officer

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