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4 solutions automatisées pour votre épargne

Par 19 janvier 2018Aucun commentaire4 minutes de lecture
épargne automatique||

Les robo-advisors sont apparus aux États-Unis dans les années 2000 et sont actuellement en train de se multiplier en France. Ils sont des sortes de conseiller en patrimoine directement en ligne. Les robo-advisors sont des systèmes automatisés qui se basent sur des algorithmes pour vous conseiller des allocations d’actifs et des systèmes d’épargne en fonction de votre profil (âge, horizon d’investissement, niveau de risque…). Ce nouveau système est-il réellement avantageux et performant ? Où en est-on ? On fait le point.

Les robo-advisors, un système attractif ?

Les avantages des robo-advisors

Les robo-advisors possèdent plus d’une corde à leur arc et procurent trois avantages principaux. Tout d’abord, ils coûtent bien moins cher que les services d’un conseiller financier « humain ». L’automatisation de leur processus leur offre une tarification très compétitive. En parallèle, ils sont accessibles à un très large panel de clients, pouvant satisfaire des épargnants disposant de 500 à 1000 € ou ceux désireux de placer plusieurs centaines de milliers d’euros. Enfin, l’utilisation des robo-advisors est un véritable jeu d’enfant. Toutes les démarches s’effectuent directement en ligne, de façon totalement intuitive.

Les inconvénients des robo-advisors

Notons cependant que ce système peut également présenter quelques désavantages. Tout d’abord, le client n’est pas à l’abri d’erreurs d’algorithmes. Mais après tout, il n’est pas non plus à l’abri d’une erreur humaine lorsqu’il passe par un conseiller classique. Ensuite, pour une efficacité optimale, il est nécessaire que le profil de l’investisseur soit parfaitement à jour. Sans cela, les propositions faites ne sont plus actualisées. De même, comme il s’agit d’une technologie assez récente, il est encore difficile de présager des performances à long terme des conseils que prodiguent les robo-advisors. Enfin, la dimension humaine reste pour beaucoup d’utilisateurs le manque le plus important dans cette démarche.

Quelques exemples de robo-advisors

Si cette solution d’épargne vous intéresse, ou si cela a au moins le mérite d’aiguiser votre curiosité, voici quelques exemples de « robots-conseillers » disponibles sur le marché.

Wesave

wesave en ligne

Wesave est l’un des derniers robo-advisors à être apparu sur le marché. Son offre, commercialisée depuis avril 2016, prend la forme d’une application innovante. Créée par Jonathan Herscovici et Zakaria Laguel, WeSave est à la pointe de la technologie. Elle offre une approche haut de gamme et a pour but « d’améliorer ‘l’éducation financière’ des épargnants français mais surtout de dynamiser leur gestion, réduire les frais supportés et donc d’améliorer leur rendement ». À ce titre, Jonathan Herscovici explique que WeSave combine « une technologie de gestion des risques lauréate du concours mondial de l’innovation et une gestion de conviction ». Ce sont des experts de la gestion d’actifs, dit-il, qui déterminent les allocations. Ainsi, WeSave conserve tout de même une dimension humaine.

Yomoni

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Yomoni, quant à elle, est une application qui a vu le jour en 2014, et qui offre un service de gestion d’épargne en ligne à la fois accessible et personnalisé. L’idée est de diversifier l’épargne des Français et de leur apporter plus de rendement que celui offert par le traditionnel livret A. Ainsi, Yomoni est accessible à tout le monde, y compris aux petits épargnants. Un profil d’investisseur est établi pour chaque client et une solution d’épargne est planifiée à plus ou moins long terme. Toutefois, les montants mis de côté restent totalement accessibles.

Advize

Advize est présentée comme étant une assurance-vie nouvelle génération. Le conseil est au cœur de ses préoccupations. Advize offre une gestion pilotée à ses clients, en suivant un profil rigoureusement établi. Des reportings sont effectués chaque semaine à l’investisseur. Des conseils et des alertes sont fournies en temps réel. Advize incarne l’assurance vie de demain, la transparence en plus.

Fundshop

Enfin, contrairement aux précédents robo-advisors, Fundshop s’adresse directement aux institutions financières et se caractérise par un positionnement business-to-business. Créée en 2013 sous le nom de Supportfi par Léonard de Tilly et Florian de Miramon, la fintech Fundshop ambitionne « d’aider les distributeurs de produits financiers à digitaliser les conseils en investissements financiers ».

David Audran

Responsable du blog CultureBanque. Expérience professionnelle en banque de détail, finance d'entreprise et analyse financière.

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