Skip to main content

Treezor, la plate-forme de services bancaires dédiée aux entreprises

Par 14 juin 2019Aucun commentaire3 minutes de lecture
néobanque treezor|application treezor

Les fintechs sont devenues, en quelques années à peine, des acteurs majeurs du secteur bancaire. Il s’agit de start-ups innovantes qui repensent totalement le monde de la finance en y intégrant de nouvelles technologies. Devenues accessibles au grand public ces 5 dernières années, elles ne cessent de conquérir de nouvelles parts de marché. Ces néobanques digitales parviennent à séduire un large public par leurs comptes et leurs services associés à bas coûts. Or, c’est précisément sur ce créneau que surfe la start-up Treezor, une plate-forme de « Bank-as-a-Service » fonctionnant en marque blanche, par le biais d’une solution API, et proposant des services de paiements pour des fintechs telles que Lydia ou Qonto.

Présentation

Lancée en 2016, Treezor est une plate-forme française qui se cache derrière plusieurs néobanques et fintechs, et qui agit pour elles comme un sous-traitant. La start-up est née de la rencontre entre Eric Lassus et Xavier Labouret, des équipes de la société d’investissement BJ Invest, spécialisée dans les paiements digitaux, et les fondateurs du service Ameliste, proposant des listes de mariage ou de naissance en ligne. Ensemble, ils ont allié leurs savoirs-faires et leurs expériences pour créer une plate-forme dédiée aux fintechs, en répondant à leurs exigences techniques et aux exigences réglementaires du secteur. Notons que, depuis le mois de janvier 2019, Treezor a été rachetée à 100% par le groupe Société Générale qui s’affirme, par cette acquisition, « comme l’un des fournisseurs majeurs de solutions à destination des fintechs et des néobanques ». Cette acquisition doit aussi accélérer le développement international Treezor.

Treezor, qu’est-ce que c’est ?

Treezor dispose d’un agrément d’établissements de monnaie électronique et d’un service de paiement auprès de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), et est membre principal du réseau Mastercard et membre du réseau STEP 2 (SEPA). Par conséquent, elle est en mesure de fournir des services bancaires, en tant que sous-traitant, pour des entreprises n’ayant pas forcément de licences. Treezor fournit des solutions de paiement complètes et de nombreux services comme l’émission de paiements, la gestion de monnaie électronique, l’encaissement pour compte de tiers ou encore la gestion des risques de fraude. Enfin, elle peut également émettre des cartes de paiement personnalisées, aussi bien des cartes prépayées, que de débit ou de crédit, et permet de délivrer des IBAN. De ce fait, Treezor intervient auprès de multiples entreprises comme des néobanques, des plates-formes collaboratives ou des e-commerçants, mais aussi désormais les banques traditionnelles. À ce jour, cette société se compose d’une soixantaine de professionnels dotés de solides connaissances en matière de monétique, de développement informatique, direction financière, de marketing, de vente et de réglementation.

La fintech dépasse ses objectifs

Depuis son lancement, Treezor n’a cessé de revoir ses objectifs à la hausse : Treezor a ainsi déjà délivré plus de 500 000 cartes bancaires, et géré plus de 5 milliards d’euros de flux. En 2018 son chiffre d’affaire connaissait ainsi une progression à +640%. Forte de cette croissance exponentielle, la société poursuit actuellement une politique de recrutement active, souhaitant atteindre une centaine de collaborateurs entre fin 2019 et début 2020, et elle participe au développement de nombreux projets dans l’Hexagone et en Europe. « Notre croissance s’explique par la signature de nouveaux contrats et d’une équipe particulièrement motivée et dynamique. Nous sommes très fiers d’accompagner les plus grandes fintechs et de les aider à proposer à leurs clients des services toujours plus fiables et innovants », explique Éric Lassus, co-fondateur de Treezor. « Nous ne comptons pas nous arrêter là et continuerons à mener la transformation à laquelle fait face le secteur et à accompagner tous les acteurs souhaitant tirer parti des opportunités offertes par nos technologies. »

David Audran

Responsable du blog CultureBanque. Expérience professionnelle en banque de détail, finance d'entreprise et analyse financière.

Commenter