Skip to main content

Nickel duplique son modèle de distribution dans 7 pays européens

Par 27 novembre 2019Aucun commentaire4 minutes de lecture
||

Tout d’abord, il a été question de rappeler le soutien des partenaires de Nickel. D’une part, BNP Paribas, l’allié dans la monétique, mais aussi support du fait de ses équipes juridiques, en ressources humaines ou encore en communication, des fonctions permettant « d’envisager ce développement à l’international très sereinement », a indiqué Thomas Courtois, président de Nickel. D’autre part, la Confédération des buralistes, sur laquelle Nickel peut s’appuyer pour lui fournir un réseau de distribution de 24.000 buralistes potentiels.

Ensuite, Nickel, c’est aujourd’hui près de 1,5 million de clients et 5.700 buralistes partenaires, faisant de la néo-banque le troisième réseau de distribution de comptes courants en France. Sur l’ensemble de l’année, ce sont 400.000 nouveaux comptes qui ont été ouverts. « Le rythme d’ouvertures de comptes n’a cessé de s’accélérer », s’est félicité Thomas Courtois. En outre, « 60% des clients utilisent Nickel comme banque principale », a pour sa part précisé Marie Degrand-Guillaud, directrice déléguée.

En plus de son réseau de distribution, Nickel peut aussi compter sur le bouche à oreille pour poursuivre son développement en France : 93% des clients seraient satisfaits ou très satisfaits de Nickel. La banque a par ailleurs récemment lancé une offre de parrainage pour soutenir la recommandation client.

Enfin, la néo-banque est une « entreprise rentable » avec un bénéfice de l’ordre d’un million d’euros l’an passé. 

Tirer le gros lot en Espagne avec Fenamix

Rythme d’acquisitions clients soutenus, réseau de distribution en expansion et modèle tarifaire et économique « validé » et « rentable » : c’est sur cette voie que veux continuer Nickel en se développant dans sept pays européens d’ici 2024, permettant à la filiale de BNP Paribas de compter d’ici là 4 millions de clients.

Concernant la France, la croissance du nombre de clients s’appuiera en partie sur l’élargissement du réseau. Nickel devrait compter 10.000 buralistes partenaires, devenant ainsi « le premier réseau de distribution de produits bancaires en France ». En commercialisant Nickel, « un buraliste bénéficierait d’un surcroit de fréquentation de 7% dans son point de vente », a par ailleurs précisé Thomas Courtois. Celui-ci n’a pas manqué de souligner que Nickel est parfois la seule présence bancaire physique dans les quartiers. Nickel est aussi une alternative à la désertification, ont souligné les deux dirigeants.

Le déploiement dans les autres pays européens va d’abord passer par une implantation en Espagne au printemps 2020 dans la région de Valence, en tablant pour son démarrage sur 60 points de vente. Pour ce faire, Nickel a noué un partenariat avec Fenamix, une fédération espagnole regroupant 6.500 points de vente « qui distribuent les loteries et paris sportifs de l’Etat » notamment.

Nickel duplique donc son modèle sur le marché ibérique en pariant (et c’est le cas de le dire) sur un million de clients d’ici 2024. A noter qu’une équipe a été recrutée à Madrid. 

Viendra ensuite le déploiement dans les autres pays d’ici à 2024. Quatre pays sont actuellement à l’étude : le Portugal, la Belgique, l’Italie et l’Autriche. Une fois encore, Nickel tirera partie de partenariats « avec des réseaux à fort maillage ».

Concrètement, dans le cadre de ce déploiement, la tarification appliquée sera similaire au modèle français. En outre, l’établissement a signalé que chaque client bénéficiera d’un RIB du pays, permettant de gérer les prélèvements et de faire de son compte sa banque principale en toute simplicité. 

Thomas Courtois a profité de cette présentation pour tordre le cou aux rumeurs. En effet, un déploiement « en Inde et en Afrique » comme annoncé par l’Agefi a été exclu : « pas de projet hors d’Europe », a souligné le président de Nickel. Enfin, il a aussi indiqué qu’il n’y aura pas d’offre de crédit « à court terme ».

Source : Nickel

Frédéric Bois

Chef de projet chez Sémaphore Conseil #innovation #veille

Commenter