La gestion des risques fait pleinement partie des problématiques auxquelles les banques doivent faire face, surtout dans une période de stress ou les exigences économiques et financières se font plus rugueuses.
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L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) définit le contrôle interne tel que :
[quote align= »center »]Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci.[/quote]La Banque des Règlements Internationaux (BRI) considère qu’un contrôle interne efficace constitue le fondement d’un fonctionnement sûr et prudent d’une organisation bancaire et en aval du système bancaire de l’économie concernée.
Ainsi, le contrôle interne est un système destiné à assurer qu’ une entreprise fonctionne correctement, il comprend des mesures visant à prévenir les erreurs, le gâchis financier (excès de frais de déplacements etc.) et le vol. Il joue un rôle prépondérant dans la gestion des risques des banques. En effet, un contrôle interne efficace permet à la banque de mieux contrôler son activité et donc de mieux évaluer les risques auxquels elle doit faire face et au final de faire face aux exigences réglementaires (exigences de la réglementation Bâloise notamment)
La très médiatique affaire Kerviel illustre l’importance du contrôle interne dans la gestion des risques d’une banque. La perte de près de 5 milliards d’Euros enregistrée par la Société Générale du fait des activités non autorisées effectuées par le trader en cause, peut en partie être expliquée par une défaillance du contrôle interne qui n’aurait pas su détecter une prise de position sur des montants bien supérieurs à ceux autorisés. Ce constat n’est pas une exception, la défaillance du contrôle interne est en effet très souvent l’origine de grands scandales financiers (Enron et Parmalat notamment).
Plus particulièrement, l’exemple de l’affaire Kerviel se rapporte seulement au risque de marché, mais le contrôle interne d’une banque est lié à tous les risques associés aux métiers de la banque.
Les principaux risques engendrés par les activités bancaires sont :
- Le risque de crédit : risque de pertes dû à l’incapacité d’une contrepartie à faire face à ses obligations financières.
- Le risque de marché : risque de pertes sur le portefeuille de négociation (risques de taux, de variation des titres de propriété, de règlement contrepartie) et risque de change.
- Le risque opérationnel : risque de pertes directes ou indirectes résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable aux procédures, au facteur humain et aux systèmes, ou à d’autres causes externes.
je suis très ravi de donner mon point de vue sur les activités du contrôle interne en milieux bancaire. ce dernier joue un rôle préponderant au cas où les acteurs participent largement. au cas contraire ils etouffent le contrôle.
merci Idriss
LES MÉCANISMES DU C I
les gens confondent souvent contrôle interne et audit interne .
différences entre le contrôle interne et audit interne .???
Le contrôle interne c’est des procédures et l’audit c’est une activité
La maitrise du controle interne repose sur la maitrise de la cartographie des risques et le fait de pouvoir mettre des procédures de gestion claire qui permettent de limiter les conséquences liées aux différents risques. Parfois, ces risques n’ont pas besoin d’être connus ou inconnus, importants ou anodins pour porter des dégats importants en revanche. Il faut alors beaucoup de vigilance à tous les niveaux.