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Lydia renforce ses positions en France et consolide son modèle de « wallet multi-fonctions »

Par 11 juillet 2017Un commentaire4 minutes de lecture
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L’application de paiement a signé un partenariat avec le Groupe Casino pour déployer sa solution dans 400 magasins Franprix, « preuve que le paiement mobile par wallet multi-fonctions décolle« , affirme le fondateur de la fintech, Cyril Chiche. Celui-ci prévoit une accélération du déploiement de Lydia en Europe dans les prochains mois. 

Lydia vient donc de signer un partenariat avec le groupe Casino pour permettre à ses utilisateurs de payer dans 400 magasins Franprix. Concernant les autres magasins de l’enseigne, ils appartiennent à des franchisés qui peuvent, s’ils le souhaitent, proposer la solution de paiement.

C’est une consécration pour Lydia et le modèle développé par ses fondateurs : déployer un couteau suisse du paiement, en permettant depuis une seule application, le paiement en magasin et le paiement entre particuliers. Depuis son lancement, la fintech n’a eu de cesse de développer les partenariats et renforcer ses produits et services.

Lydia s’occupe aussi des paiements pour les professionnels. La fintech se renforce, par exemple, sur le marché de la vente à domicile grâce à un partenariat avec la Fédération de la vente directe et Tupperware. Les animateurs et animatrices de la célèbre marque de boites en plastique peuvent profiter de la solution de paiement mobile Lydia afin de faciliter le paiement par carte bancaire, et oublier le cash ou le chèque. D’autres professions utilisent Lydia : médecin, taxi, coiffeur, etc.

Lydia, c’est par ailleurs le moyen de transférer de l’argent aux collègues de travail, à travers la plateforme collaborative Slack et l’assistant personnel Lydia bot.

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Enfin, la fintech a lancé une carte bancaire prépayée Mastercard qui peut être pilotée depuis un smartphone : modification des plafonds d’achat et de retrait, activation/désactivation des achats sur certains canaux comme le paiement en ligne ou les DAB, blocage temporaire, désactivation fonction sans contact, personnalisation du code PIN.

Le développement de Lydia passe cependant avant tout par la tranche des 18 à 30 ans : sa cible prioritaire. Selon Les Echos, le nombre d’utilisateurs de Lydia s’élève à 900.000. L’Observatoire des nouveaux acteurs de la banque et de la finance de Sémaphore Conseil en comptabilisait 350.000 en avril 2016 et 500.000 en septembre 2016.

Selon Les Echos, toujours, le nombre de transactions est passé à près de 500.000, soit une multiplication par trois en un an. La société souhaite accélérer la distribution de sa carte de paiement, adoptée par quelques milliers d’utilisateurs seulement, qui permettrait d’augmenter « significativement » l’utilisation du compte Lydia. « Il nous a fallu apprendre le nouveau métier qu’est la gestion d’une carte de paiement et régler plusieurs sujets techniques mais nous allons maintenant appuyer fort sur ce levier de croissance« , explique Cyril Chiche aux Echos.

« Le programme Erasmus est une vraie opportunité pour nous car les étudiants et les jeunes actifs sont notre cœur de cible : ceux qui passent par Erasmus sont donc de puissants ambassadeurs pour Lydia« , a précisé aux Echos Cyril Chiche. C’est pourquoi, après un lancement récent en Espagne – Accompli discrètement par un bref message en espagnol, « Hola! Qué tal? », lors d’une mise à jour de l’application en mai dernier – la start-up doit être disponible au Royaume-Uni courant juillet, au Portugal en septembre et à la fin de l’année en Allemagne avec la volonté d’équiper dans un premier temps « les campus estudiantins ».

Voir d’autres articles sur les fintechs et l’innovation sur CultureBanque.

Frédéric Bois

Chef de projet chez Sémaphore Conseil #innovation #veille

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